Fabrication des condensateurs

Quelque soit le type du condensateur, sa constitution est toujours identique:

2 armatures métalliques placés vis à vis l'une de l'autre et séparées par un isolant appelé le diélectrique
( un protège cahier en plastique entre deux feuilles d'aluminium ménager, le tout enroulé, et nous venons de fabriquer un condensateur...de mauvaise qualité certes, mais capable d'emmagasiner une très faible quantité d'électricité )


Exemple d'un condensateur cylindrique : deux feuilles d'aluminium séparées par une feuille isolante( diélectrique ).
Le tout est enroulé ensemble. on rajoute une seconde feuille isolante pour séparer les spires formées.
L'avantage de ce procédé c'est qu'on utilise les deux faces de la feuille d'aluminium ( on parvient ainsi à doubler la capacité du condensateur
)

Les armatures pourront aussi être constituées par un empilage de plaques métalliques dont les plaques paires sont reliées à une connexion ( patte ) de sortie et les plaques impaires à l'autre.

Le diélectrique utilisé donne souvent le nom au condensateur :
   -  naturel : le mica, la céramique,...( les plus utilisés )
  Une autre technique est l'utilisation d'un diélectrique chimique liquide ( appelé alors électrolytique ) pour imprégner un isolant ( du papier par exemple ) est l'assemblage est identique à celui expliquée ci-dessus.
                            
     Exemple de condensateur Mylar métal Papier polymérisé

Par la suite, dans la fabrication, on applique une tension électrique précise : ce courant va provoquer une oxydation superficielle de l'armature positive et c'est cette oxydation qui va créer l'isolation entre les deux armatures.
Cette oxydation étant extrêmement mince, la capacité du condensateur pourra être considérable : jusqu'à 10 000 µF.
On trouve même dans le commerce, des condensateurs de l'ordre de 1 farad ( ce qui est énorme )

Une petite cerise sur le gâteau ?

On peut aussi utiliser l'air comme diélectrique ( cas des condensateurs variables )